L’Organisation Scientifique du Travail, (taylorisme) repose sur quatre grands principes de management scientifique
L’étude scientifique du travail :
Il s’agit d’observer et de mesurer le travail des ouvriers pendant quelques jours pour pouvoir définir les processus opératoires les plus économiques (les gestes les plus efficaces, la meilleure procédure, fabrication, les temps de poses…). Ce «one best way», séquences d’opérations à réaliser successivement en un temps minuté pour chacune de telle façon que le cycle opératoire soit parfaitement prévisible et mesurable donne la quantité de travail que doit fournir un ouvrier placé dans les conditions optimales ; si l’ouvrier obtient cette quantité, il doit recevoir un très haut salaire (entre 30% et 100% de plus que le salaire moyen du marché).
La division du travail:
Taylor pense la division des tâches complexes en plusieurs éléments constitutifs conduit le système à une plus grande productivité.
La spécialisation:
Il s’agit de la séparation du planning et de l’exécution en fonction des compétences. Les uns pensent, analysent et préparent les conditions de travail alors que les autres se contentent d’exécuter. Ceci permet un usage optimal des travailleurs effectuant alors des tâches pointues el très spécialisées.
La sélection scientifique et l’entraînement de l’ouvrier
Il s’agit de placer chaque ouvrier dans un poste et face à une ou plusieurs tâches en fonction de ses aptitudes et de ses capacités « The right man In the right place ». Taylor croit qu’avec l’entraînement, tout travailleur peut devenir excellent à au moins un poste de travail.
Dans le système taylorien les travailleurs apparaissent comme étant isolés, réduit à un rôle d’exécutant d’une tâche individuelle qui a été prévue pour eux. En effet Taylor est hostile au travail en équipe car il considère que la productivité des travailleurs va tomber « inévitablement au niveau du travailleur la moins bon ».
Le système taylorien se présente comme étant fortement hiérarchisé et rigide. C’est un travail aliénant où les travailleurs se trouvent rivés sans fin à leurs tâches.
Taylor compense cette insatisfaction au travail des ouvriers par une motivation pécuniaire (rationalité économique), c’est-à-dire une politique de salaire élevée.
La productivité du travail et la surveillance des salariés sont assurées par un système d’incitation largement fondé sur la menace de licenciement.
Taylor plaide que sa méthode s’appliquait à toutes les activités humaines, qu’elle n’entraînait pas de chômage et qu’elle augmentait la rémunération et la formation professionnelle des ouvriers.
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